La plupart des jouets connectés ont des fonctions interactives : ils peuvent poser des questions ou y répondre et même animer des activités ludiques. Les enfants peuvent donc interagir avec le jouet de manière quasi autonome.
La qualité et la fiabilité d’un Smart Toy dépendent principalement de 3 facteurs :
- Sa qualité de fabrication et sa solidité : un jouet, par définition, peut être malmené. Il doit donc supporter les chocs.
- Ses qualités psychopédagogiques : est-il vraiment adapté à l’âge de l’enfant ? Utilise-t-il des méthodes pédagogiques adaptées ? Est-il adapté au partage ou au jeu en groupe ? N’est-il pas addictif ? Autant de questions que tout parent doit se poser avant d’acheter un jouet pour son enfant…
- La sécurité de ses fonctionnalités connectées et des données qu’il est voué à collecter.
C’est uniquement ce 3ème aspect que nous analysons ici, mais les deux premiers ne sont pas négligeables…
Il existe une grande variété de jouets connectés aux fonctionnalités très différentes. Nous pouvons les regrouper dans les catégories suivantes :
- Les compagnons virtuels (poupées ou peluches « intelligents »)
- Les jouets communicants (versions ludiques de nos tablettes et smartphones)
- Les jouets mouchards (permettant aux parents de surveiller et de localiser leurs enfants)
- Les drones
- Les jouets sociaux (permettant de jouer avec d’autres utilisateurs, à distance)
- Les jouets évolutifs (au potentiel très large, mais comportant souvent des coûts cachés)
- La réalité virtuelle
- Les jouets pédagogiques (la vocation pédagogique est souvent un argument commercial, mais ne se vérifie pas toujours dans la pratique…).
Chaque catégorie présente des risques particuliers liés à ses spécificités, au mode de connexion utilisé, et aux données récoltées.